Avez-vous déjà eu en boucle dans votre tête ces paroles :« j’adooooooooooooore ! regarder danser les gens » ? Où avez-vous déjà fait cette blague « je coupe le son…et je remets le son » ? Eh oui, vous avez succombé à l’effet du titre « Louxor j’adore » de Philippe Katerine.
Cet auteur-compositeur-interprète, acteur, réalisateur, dessinateur et écrivain, est l’un des artistes français les plus exaltants de notre époque. Sa dernière apparition la plus marquante fût celle du Bon Marché, imposant son concept : « le mignonisme ».
Une personne exaltée mais appréciée
Philippe Blanchard, de son vrai nom, est né le 3 février 1971 à Tours, en France. Il se fait connaître dans les années 1990 en tant que membre du duo musical Les Inconnus. Il s’est ensuite lancé en solo et a sorti son premier album, Jésus reviens, en 1999. Tout au long de sa carrière, il a été connu pour son style humoristique et décalé, ainsi que pour sa voix distinctive. Il a également joué dans plusieurs films et émissions de télévision française. Philippe Katerine crédibilise d’autant plus sa place auprès des personnalités françaises les plus reconnues, en collaborant avec plusieurs d’entre eux. (Angèle, Etienne Daho, Mika…)
Un mouvement surprenant, en miroir à Philippe Katerine
En février 2022, et pour une durée de 2 mois, Philippe Katerine avait installé son univers dédié au « mignonisme » au Bon Marché à Paris. Les galeries de ce centre commercial ont cohabité notamment avec des bonhommes roses monumentaux. Ces lieux sont devenus un immense terrain de jeu pour cet artiste : des concerts, des annonces interpellantes du chanteur résonnant dans tout le magasin et l’on retrouve même une boutique dédiée à une exposition de ses quelques œuvres ainsi que des produits dérivés.
Cependant, vous vous demandez sûrement, quelles sont les raisons de toute cette installation ?
Philippe Katerine a voulu transmettre un mouvement : le mignonisme. Celui-ci rassemble toutes les choses mignonnes et tendres du quotidien. Cette envie de communiquer de la douceur au public est née en raison de la pandémie du Covid-19 comme il nous l’explique : « Privé de concerts, confiné en famille, j’ai commencé à jouer avec les jouets des enfants, la pâte à sel, la pâte à modeler… et aussi la terre, les fleurs, les outils, la vaisselle… tout ce que je ne regardais plus tout à fait ». Cette année étrange qu’était 2020, lui a permis de rendre supportable le pire grâce au mignonisme. Voulant rompre avec le stress, la tristesse, la peur du monde actuel et futur, il communiqua sa joie et sema sa tendresse à son public, afin de nous envelopper dans un monde plus apaisant.
Camille Blaudez
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